La Belle au bois dormant a peut-être dormi cent ans, mais Maurice Ravel, lui, ne chômait pas. Lorsqu’il commence à composer Ma Mère l’Oye en 1908 – inspiré du célèbre recueil de contes du XVIIe siècle – il a une vision claire de la suite, initialement écrite pour piano à quatre mains. Il s’agissait d’un cadeau à ses amis Cipa et Ida Godebski, destiné à leurs enfants Jean et Mimi. L’œuvre se révéla toutefois trop difficile pour eux, et ce sont deux autres jeunes pianistes qui la créèrent à Paris en 1910. L’année suivante, Ravel transforme la suite en ballet, y ajoutant des interludes et de nouveaux mouvements, pour faire voyager l’auditeur dans l’univers de l’enfance à travers les récits de La Belle au bois dormant, de Thumbelina ou encore de La Belle et la Bête.Ravel voyait l’enfance comme un monde à la fois ludique et fragile, et il excellait à en restituer les nuances lumineuses et sombres. Pour l’auditeur, il est impossible de ne pas percevoir la mélancolie vibrante qui traverse ses mélodies. Maxime Pascal nous guide à travers cette soirée et insuffle une vie nouvelle aux contes de fées, où chaque note devient une émotion vivante – rêveuse, mystérieuse et profondément humaine.

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10 sept. 25
18:00
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Maurice Ravel | Ma mère l'Oye, suite pour orchestre
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Helsingborg Symphony Orchestra
Maxime PASCAL | Musical Direction